de l'école et vous aurait poussé à travailler?
Non, je ne deviens pas sadique, je cherche juste une solution pour
faire prendre conscience à mes élèves qu'ils ont tout intérêt à faire
quelque chose. Et oui, au pays de l'échec scolaire certains élèves ont
0 ou 0,5 de moyenne. J'ai tout essayé: je leur ai fait réviser le
cours avant l'interro, je leur ai répété et répété le cours, je leur
ai donné un travail d'imagination à faire en classe mais rien n'y
fait, certains se font un devoir de me rendre copie blanche. J'ai
aussi changé mes cours pour que ça les intéresse mais non, je ne
travaille malheureusement pas au pays des bisounours...
Les meilleurs commentaires auront l'immense privilège d'être appliqués
en classe.
Faites-moi rêver!

5 commentaires:
Je peux commencer les commentaires puisque c'est mon idée. Pour moi la punition qui a marché c'est d'être privée de sortie le weekend alors que j'étais en seconde. Quelques samedi soir devant la star academy au lieu de retrouver des amis pour boire des verres et le tour était joué. Le problème c'est que je ne peux pas compter sur les parents... On est mal, on est mal.
mmmh je ne sais pas si c'est utilisable, mais personnellement la seule chose qui m'a faite travailler est d'avoir découvert ce que je voulais faire plus tard.
Alors que j'étais un branleur de première, que j'en avais rien à secouer des cours, lorsque j'ai eu envie d'aller dans une école en particulier, je me suis mis d'un coup à remonter (le redoublement a peut être aidé, aussi...). A l'inverse, quand on a pas conscience de pourquoi on travaille, ben on s'en fout. On ne sacrifie pas son présent pour un futur abstrait...
(mais a à vrai dire, je en vois pas ce que tu pourras faire de ça...)
Oui c'est un peu des 2, se dire que si on a de trop mauvaises notes on ne va pas pouvoir sortir, ou quand les parents recoivent le bulletin et te disent qu'ils sont "déçus" ca c'est horrible!
Mais c'est vrai que quand j'ai su que si je n'avais pas mon bac je ne rentrerai pas dans l'école de mes reves, ca m'a motivé!
Fais leur peut etre faire une redaction sur ce qu'ils veulent faire plus tard, genre leur reve tout puissant. Et apres tu leur expliques les étapes (genre avoir un minimum de bonnes notes à l'école) pour pouvoir y arriver!
Thierry et Marguerite vous avez sans doute raison, il faut que je trouve un moyen de les motiver. Je leur avais demandé ce qu'ils voulaient faire plus tard (dans les fiches du début d'année) mais la plupart avaient laissé la case vide. Je vais persévérer!
Mais voyons, il faut appliquer les précieux conseils divulgués par les bisounours payés pour vous faire culpabiliser chaque jour un peu plus...
Soit vous faites votre boulot de profs et c'est mal: vous traumatisez les élèves.
Soit vous vous transformez en animateur Club Med' et vous êtes sûrs d'être titularisés ET médaillés à la fin de l'année.
Et encore, je préfère éviter le sujet de ces haruspices au service de la Réduction Nationale qui s'imaginent qu'en trois semaines d'expérience, un débutant est censé avoir autant d'expérience qu'un enseignant chevronné à six mois de la retraite.
Honnêtement, je ne sais pas si ta question est toujours d'actualité (depuis 2009 tu as dû gagner en expérience), mais je me souviens que si on voulait me motiver, il fallait faire appel à mon imagination et me rappeler régulièrement mes points forts afin de me faire oublier mes (trop) nombreux points faibles.
En français, je me souviens que j'étais excellente en dictée mais une quiche intergalactique en grammaire. J'aimais bien quand les deux exercices fusionnaient, j'avais en général une note moyenne qui me faisait éviter le simple 4/20 (bon, mon 20 en dictée passait aussi à la trappe, mais en observant les réactions de mes parents quand je ramenais juste un 12 et quand je ramenais un 4 et un 20, mes oreilles préféraient le 12.
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